Pourquoi ce projet ?

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Pourquoi ce projet & pourquoi maintenant ?

IMG_0675Le changement nous conduit plus loin !

Notre famille a grandi rapidement : cela a été la source de joies profondes mais aussi de grands enjeux liés à la qualité des relations que l’on construit ensemble.

Après 12 ans dans la même entreprise, Quentin a quitté son travail pour redonner du sens et un nouvel élan à sa carrière professionnelle. Cela nous a donné une occasion unique de vivre un temps d’exception et de ressourcement en famille dont nous rêvions depuis très longue datepartir en chemin à pied, au long cours. Faire un pas de plus !

Nous avons souhaité mettre notre périple sous le signe de la « fraternité », qui est une valeur-clé de notre devise républicaine, et :

  1. Nous décentrer
  2. Aller à la découverte d’autres cultures, d’autres paysages
  3. Mieux « vivre ensemble »

Nous avons souhaité sortir de chez nous et  mener ce projet en lien étroit avec nos amis, familles et écoles et ceux que nous rencontrerions :

  • En échangeant des nouvelles régulières, notamment via ce site internet,
  • En portant sur ce chemin des intentions de prière et celles qui nous ont été confiées,
  • En proposant à ceux qui le souhaitaient et le pouvaient de nous rejoindre pour cheminer

Pour progresser dans la façon de vivre ensemble, nous avons voulu chercher la joie et la paix d’abord en nous, et la fraternité entre nous, pour mieux les partager au fil de nos rencontres.

En résumé, et bien au-delà de cette marche Avignon-Assise-Rome, nous voulons continuer à nous mettre en route chaque jour pour:

  • Marcher, souffler, ralentir le rythme de notre vie, prendre soin de notre corps,
  • Cultiver nos herbes folles, nous détendre 😉
  • Prendre le temps de regarder, de nous émerveiller, d’écouter, d’échanger,
  • Partir de chez nous et nous désencombrer, changer nos habitudes, nous décentrer
  • Avancer dans la connaissance de soi-même
  • Aller à la rencontre de l’Autre
  • Vivre autrement en famille et avec ceux qui viendraient nous rejoindre,
  • Découvrir d’autres façons de vivre, d’autres cultures,
  • Accueillir l’inattendu avec confiance…

Et le tout, dès que possible, au rythme de l’âne…;-)

Quelques citations qui nous inspirent:

« La famille est la source de toute fraternité, et par conséquent elle est aussi le fondement et la première route de la paix, puisque par vocation, elle devrait gagner le monde par son amour. » (Pape François, Message pour la journée de la Paix, 1er Janvier 2014)

« Si le monde aujourd’hui connaît un tel désordre et une telle souffrance, cela me semble dû à une carence de l’amour au foyer et dans la vie familiale. Nous n’avons pas de temps pour nos propres enfants, nous n’avons pas de temps l’un pour l’autre : nous n’avons pas le temps de nous savourer mutuellement. Si nous pouvions seulement faire passer dans notre vie celle que Jésus, Marie et Joseph vivaient à Nazareth, si nous pouvions faire de nos maisons un autre Nazareth, je crois que dans le monde règneraient la paix et la joie.
L’amour commence à la maison ; l’amour vit dans les foyers, et c’est pourquoi le monde connaît tant de souffrance et si peu de bonheur.Jésus nous dira, si nous l’écoutons, ce qu’il a dit déjà : « Aimez-vous les uns les autres, comme je vous ai aimés ». Il nous a aimés à travers la souffrance et la mort pour nous sur la croix ; si nous voulons faire entrer cet amour dans la vie, c’est au foyer que cela doit commencer.
Nous devons faire de nos maisons des centres de compassion et ne jamais cesser de pardonner. Aujourd’hui chacun semble emporté par une terrible hâte, par l’anxiété de la croissance, par celle de la richesse, au point que les enfants mêmes n’ont plus de temps pour leurs parents, et que ceux-ci n’ont plus de temps l’un pour l’autre ; c’est au foyer que commence la fracture de la paix du monde.
Les personnes qui s’aiment pleinement et véritablement l’une l’autre sont ce qu’il y a de plus heureux dans le monde. Nous le voyons bien jusque chez les plus pauvres ; ils aiment leurs enfants, ils aiment leur foyer ; ils peuvent n’avoir presque rien, ou même n’avoir rien du tout,mais ils sont heureux. » (in « La joie du don » de Mère TERESA)

Un pas de plus ?

Pour moi, ce projet ...

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