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Nos mains

Une main ça sert à beaucoup de choses utiles ou agréables : cela sert à se tenir à une autre main ou à une canne, à relever ou consoler, à porter un cartable ou à rendre service à quelqu’un d’autre.

Ouverte ou fermée, une main peut parfois être l’outil de notre colère : taper, gifler, pousser, casser, blesser ou donner une fessée …Mais elle peut aussi exprimer notre joie ou notre tendresse et nous permettre de caresser, de câliner, de bénir ou de prier.

Alors, chacun de nous, qu’allons-nous faire de nos mains dès aujourd’hui ?

 

Franz Stock

Récemment, j’ai lu la vie de Franz Stock dans le cadre d’une bibliothèque tournante.

Il était allemand, et a été ordonné prêtre le 12 mars 1932.

Pendant la Seconde Guerre Mondiale, il était en charge d’une paroisse allemande à Paris et également aumônier des prisons: c’est dire qu’il était chargé par les autorités d’occupation de rendre visite aux prisonniers français, dont beaucoup furent exécutés sommairement.

Il était profondément opposé au nazisme et aimait beaucoup la France, tout comme sa patrie d’origine à laquelle il est resté loyal. Les prisonniers qu’il visitait se méfiaient d’abord, puis découvraient son amour pour eux: en cachette et en désobéissance aux règlements, il leur apportait des objets, des messages de leur famille, de la nourriture, du réconfort spirituel.

« Homme doux, sensible, bienveillant » (selon les dires d’un rescapé), il les consolait et les encourageait, au risque de sa vie.

Au verso de son image d’ordination, il a inscrit les paroles de l’apôtre Pierre : «aimez vous sincèrement comme des frères…d’un coeur pur, aimez-vous les uns les autres sans défaillance» (1 Pierre, 1,22).

 

 

Viva Italia !!

« Je suis venue ici parce que j’ai reçu un don et que je veux le partager », dixit sœur Cristina.

Un bien bel exemple de « pas vers l’autre » !!

Grazie Suor Cristina, pour ce don offert avec une joie simple et vraie !

Une proposition pour aujourd’hui

« Seigneur, fais de moi un instrument de ta paix,

Colombes de Paix (atelier Benteay Prieb, Cambdoge)

Là où est la haine, que je mette l’amour.

Là où est l’offense, que je mette le pardon.

Là où est la discorde, que je mette l’union.

Là où est l’erreur, que je mette la vérité.

Là où est le doute, que je mette la foi.

Là où est le désespoir, que je mette l’espérance.

Là où sont les ténèbres, que je mette la lumière.

Là où est la tristesse, que je mette la joie.

 

O Seigneur, que je ne cherche pas tant

à être consolé qu’à consoler,

à être compris qu’à comprendre,

à être aimé qu’à aimer.

 

Car c’est en se donnant qu’on reçoit,

c’est en s’oubliant qu’on se retrouve,

c’est en pardonnant qu’on est pardonné,

c’est en mourant qu’on ressuscite à l’éternelle vie. »

François d’Assise (1182 – 3 octobre 1226)

Haut patronage

En ce 19 mars, nous plaçons notre voyage sous la protection de Saint Joseph (dont c’est la fête aujourd’hui), qui a voyagé en famille avec un âne, et celle de St Pierre Favre, jésuite savoyard canonisé en Décembre dernier, qui a parcouru l’Europe et s’est fait apprécier par sa douceur.

source : www.ecclesiola.euPuissent-ils intercéder pour que notre périple se déroule sans embûche et que la fraternité grandisse entre nous et avec les autres !

AMDG

Entraînement de Février (à la relecture)

IMG_4382-300x225Du 15 au 21 février dernier, nous sommes allés chez Armelle et Jean-François, qui nous ont accueillis dans leur vaste gîte aux alentours duquel vit leur non moins vaste troupeau d’ânes, de races normande et cotentin.

En plus de nos hôtes chaleureux et bienveillants, nous avons faits d’autres belles rencontres – dont Laurence et Emmanuel G. et leurs enfants, qui nous ont notamment permis de vivre des goûters de fin de ballade en forme de festin joyeux !

Malgré un temps maussade et la grosse fatigue du début de séjour, nous avons tous pu progressivement goûter à l’apaisement procuré par la marche et la compagnie des ânes.

Côté apprivoisement, Ménélas et Totolitoto se sont accoutumés au calme très relatif de l’ambiance familiale, et en cheminant quelques 50 km avec eux, nous avons commencé à nouer une relation de confiance mutuelle – tout en distinguant peu à peu quelques traits du caractère propre à chacun de ces ânes sympas et bien élevés.

Pollution: Ralentir ! ….et après ?

En ces périodes où l’air pur se fait rare, et où les alertes à la pollution se succèdent, nous sommes vraiment interpellés par cet appel à ralentir (même s’il concerne les automobilistes au premier chef), comme dans l’espoir que l’oxygène nous soit redonné si l’on adoptait tous un rythme plus adapté à l’Homme.

Cela fait un bel écho à notre marche dont on peut déjà assurer qu’elle ne devrait guère dépasser…les 4 km/h ! Et encore, avec du vent favorable et en descente 😉

Merci les ânes ! Et les enfants aussi….

En plus de marcher lentement mais sûrement, nous avons également décidé de répondre à l’appel de l’association « green trek « , qui propose à tous les randonneurs de participer à la collecte des déchets « errants » qui défigurent les chemins traversés.

Ce sera certainement un apprentissage, pour les petits et les grands aussi, de ce que l’on peut faire concrètement, à sa mesure et pas-à-pas, pour prendre soin de notre environnement, de notre monde, de nos frères humains.

A suivre dans nos prochains récits.

Une citation qui nous rejoint

Bse_Mere_Teresa_1« Si le monde aujourd’hui connaît un tel désordre et une telle souffrance, cela me semble dû à une carence de l’amour au foyer et dans la vie familiale. Nous n’avons pas de temps pour nos propres enfants, nous n’avons pas de temps l’un pour l’autre : nous n’avons pas le temps de nous savourer mutuellement. Si nous pouvions seulement faire passer dans notre vie celle que Jésus, Marie et Joseph vivaient à Nazareth, si nous pouvions faire de nos maisons un autre Nazareth, je crois que dans le monde règneraient la paix et la joie.

L’amour commence à la maison ; l’amour vit dans les foyers, et c’est pourquoi le monde connaît tant de souffrance et si peu de bonheur. Jésus nous dira, si nous l’écoutons, ce qu’il a dit déjà : « Aimez-vous les uns les autres, comme je vous ai aimés ». Il nous a aimés à travers la souffrance et la mort pour nous sur la croix ; si nous voulons faire entrer cet amour dans la vie, c’est au foyer que cela doit commencer.

Nous devons faire de nos maisons des centres de compassion et ne jamais cesser de pardonner.

Aujourd’hui chacun semble emporté par une terrible hâte, par l’anxiété de la croissance, par celle de la richesse, au point que les enfants mêmes n’ont plus de temps pour leurs parents, et que ceux-ci n’ont plus de temps l’un pour l’autre ; c’est au foyer que commence la fracture de la paix du monde.

Les personnes qui s’aiment pleinement et véritablement l’une l’autre sont ce qu’il y a de plus heureux dans le monde. Nous le voyons bien jusque chez les plus pauvres ; ils aiment leurs enfants, ils aiment leur foyer ; ils peuvent n’avoir presque rien, ou même n’avoir rien du tout, mais ils sont heureux. »

(« La joie du don » – Mère TERESA)